Industries
La principale ressource économique de l'ile, le nickel, est en plein boom depuis la hausse des cours poussée par la forte demande en provenance de Chine : La Nouvelle-Calédonie possède 30 % des réserves mondiales et 6 % de la production mondiale. Il représente 90 % des exportations du territoire.
L'industrie locale d'extraction de nickel, autrefois entièrement sous la main du groupe minier Eramet, se voit progressivement confiée aux intérêts indépendantistes (associés pour la circonstance avec le groupe Falconbridge pour l'exploitation du gisement de Koniambo) conformément aux accords de 1988.
Dans une moindre mesure, on trouve aussi du chrome, du cobalt, du fer, du cuivre et même de l'or.
Il est à espérer que la création de fonderies modernes devrait augmenter la valeur ajoutée des exportations, et mieux diversifier les sources de revenu du territoire, actuellement fortement soumis aux cours du minerai brut.
Cependant le développement de ces activités se heurte (surtout dans la Province Sud) à des considérations écologistes, défendues par une partie des représentants kakaks locaux (divisés sur la question). En effet la Nouvelle-Calédonie possède le second plus grand récif coralien du monde, et certains partis autochtones cherchent à faire classer ce récif au patrimoine mondial de l'humanité pour le préserver.
Ce choix a un sens, puisqu'il permettrait de préserver une richesse touristique qui n'a pas de prix : l'environnement quasi parfait pour positionnement haut-de-gamme, le seul qui permettrait de dégager des résultats tangibles pour le territoire en harmonie avec la beauté du lieu.
Le gouvernement coutumier de la Province Nord est en revanche l'initiateur de projets industriels similaires destinés à mieux répartir les activités économiques trop concentrées dans la Province Sud.
Agriculture et pêche
L'agriculture et la pêche sont peu développés, et essentiellement vivrière. Si elle représente 6 % du produit intérieur du territoire, elle emploie 30 % de la population active, et contribue à limiter l'exode rural vers la Province Sud.
Les principales exportations concernent la crevette de mer (produite par la pêche côtière, mais de plus en plus produite par l'aquaculture d'espèces hybrides) et le cerf.
Tourisme
Le tourisme connaît un nouveau développement, notamment pour les nombeuses plages et le climat favorable, le lagon et le massif coralien (pêche sous-marine). Les touristes proviennent essentiellement du Japon, de l'Australie et de Nouvelle-Zélande.
La Province Nord développe des projets immobiliers et hôteliers destinés à mieux accueillir les visiteurs.
Cependant la Nouvelle-Calédonie souffre du manque de liaisons régulières avec la métropole, et d'une desserte encore insuffisante des grands aéroports du Pacifique, par les compagnies aériennes internationales.
Si le développement du trafic aérien semble stagner ou régresser du fait de l'augmentation des carburants, et du prix relativement élevé des taxes aéroportuaires (notamment en faveur des autres aéroports moins chers des pays voisins de la région), le tourisme maritime connaît un net développement.
La compagnie maritime internationale P&O a en effet décidé de faire de Nouméa son principal port d'escale pour les croisières dans le Pacifique Sud, et de développer les escales supplémentaires vers les îles Loyauté. D'autres entreprises du secteur sont attendues...
Sources : NouvelleCaledonie .com
Page précédente.../ Haut de page...